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Three little birds
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Three little birds
18 septembre 2008

"Pourquoi les lucioles ne vivent qu'une

s56


"Pourquoi les lucioles ne vivent qu'une journée?"
Oui, c'est tout à fait cette question. Je sais pas trop pourquoi, mais j'ai pleuré en entendant cette phrase. J'ai l'impression de beaucoup trop pleurer ces derniers temps. Je n'existe plus vraiment, parait-il. "Cesse de tout le temps te rabaisser!". Mais non, je suis simplement réaliste. J'appartiens au passé. A présent vos soirées se font sans moi. Parce que tout le monde me reproche quelque chose, je ne suis plus la bienvenue. Oh... l'ai-je déjà été, aussi ? Je ne suis pas l'absence qui se ponctue d'un "Oh?" déçu. J'essaye de sourire, de passer outre. Vraiment, j'essaye. Mais plus j'avance et plus on m'enfonce ce pieu dans le cœur.  Peut-être que j'énerve, à parler très souvent de "ma vie à Paris", peut-être que je m'exalte du temps passé avec Lui, avec eux. Peut-être est-ce énervant, décevant, blessant. Mais on ne me laisse pas le choix. Je n'ai rien d'autre à raconter, je n'ai plus de souvenirs communs à raconter, histoire d'en rire encore un peu. Je n'ai plus rien avec vous. Alors vous pouvez m'en vouloir de vouloir aller souvent à Paris, vous pouvez être blessés quand je dis que j'ai besoin d'y aller, car cela me fait du bien. Vous pouvez l'être et cela peut se comprendre. Mais sachez, si un jour vous passez par là, si un jour vous vous souvenez que j'existe un tant soi peu, que là-bas, qu'avec Lui, qu'avec eux, j'ai l'impression d'exister. Vraiment. Peut-être est-ce trop prétentieux, mais j'ai l'impression qu'ils ont envie de me voir. Qu'ils tiennent à moi. Je sais pas. Je ne sais plus si je dois continuer à faire semblant. A faire semblant d'aller bien alors qu'au fond, ça me tue. Ça me tue de faire parti du passé. De comprendre aujourd'hui, et seulement aujourd'hui, que l'on n'a plus besoin de moi, que mon temps est révolu. Et vous pouvez m'en vouloir de dire cela, car je sais qu'on dira encore que ce n'est pas ça, que je n'ai rien compris, qu'il faut que j'arrête de m'apitoyer, de me faire des idées, d'être paranoïaque. Mais mettez-vous à ma place, rien qu'une seconde.

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